mercredi 11 février 2009

Elections européennes

passionné d'Europe oui mais celle des cultures des peuples dans des pays libres de développer leurs services publics ou nationalisés, contre toute priorité à l'accumulation financière individuelle, une Europe de coopération et non de "concurrence libre et non faussée" telle que la prône un certain nombre de partisans du libéralisme.
Je ne veux pas de président Européen tout puissant. La succession actuelle ne me satisfait pas pleinement mais elle évite la dérive fasciste. Je souhaite un parlement élu à la proportionnelle et possédant seul le pouvoir législatif.
A mon avis, la force de l'Europe ne sera pas dans la recherche de dominations ou de contraintes économiques ou militaires sur le reste du monde, mais par un développement des productions trouvant un débouché assuré d'abord par une forte consommation intérieure. Cela suppose une redistribution des richesses et une part accrue de la part salariale dans le résultat des entreprises, complétée par des échanges basés sur les intérêts réciproques, une aide accrue aux pays en voie de développement.
Le contrôle des institutions européennes sur la BCE devrait être rétabli et dans chaque pays, la nationalisation des secteurs bancaires devrait sanctionner définitivement l'incapacité des banqiers à maîtriser le capitalisme (et pas seulement pour éponger les pertes pendant que les gros actionnaires continuent à s'enrichir.

Harmoniser les salaires et les avantages sociaux, oui, mais avec comme objectif le plus haut niveau, chaque pays allant à son rythme, sans se voir imposer des économies détruisant tout le tissu social.
Pour être bref, je crois qu'il faut sortir de la dictature du capitalisme, imaginer ensemble un autre système économique et politique dont aucun modèle n'existe sur la planète, un système ayant comme but et moyen l'humain, la démocratie et non la domination et la recherche du profit personnel financier.